Ilona Gousse
GOUI28559601
RELATIONS INTERNATIONALES
385-950-AG, Groupe 01

Analyse finale

Travail présenté à
Karine Prémont

Collège André-Grasset
19 avril 2013
Des différents soulèvements ayant changés l’histoire par leur puissance et par l’ampleur de leurs conséquences, le printemps arabe fut définitivement un des plus important de cette décennie. La vague de contestation des régimes en place qui débuta en Tunisie le 17 décembre 20101, se propagea dans les pays d’Afrique du Nord tels que la Syrie, la Lybie et l’Égypte puis permis de renverser certains dictateurs au pouvoir (Kadhafi, Ben Ali, Moubarak) avec une promesse de plus grande liberté. Plus spécifiquement en Syrie, les contestations massives débutées le 15 mars 20112 à Damas contre le gouvernement de Bachar al-Assad s’étendirent rapidement dans les grandes villes du pays parallèlement à l’augmentation drastique de violence de la part de l’armée du régime. Celui-ci, craignant la répétition de la situation des pays voisins en son sol, laissa entrevoir des réformes du système en levant l’état d’urgence sur le pays qui y était soumis depuis 1963. Ces lueurs d’espoirs pour le peuple syrien s’avérèrent de simples manipulations du dirigeant pour tenter en vain de garder le contrôle sur sa population. Cette situation va alors se transformer progressivement en guerre civile suite aux répressions sanglantes de l’armée syrienne gouvernementale contre l’ASL (l’armée syrienne libre, fondée en opposition au régime par des membres de l’armée syrienne ayant fait défection). En réaction à la situation, les Nations unies proposèrent différentes résolutions, négociations et possibilités d’interventions en sol syrien pour condamner les actes du régime. Aujourd’hui, après la célébration récente du second anniversaire de la révolution syrienne, on constate une impasse diplomatique entre l’ONU et le dirigeant syrien ainsi que des conséquences terribles sur le peuple et