Stage n°4 : Cabinet infirmier
Semestre 4 –31/05/ 2013

Analyse de la pratique en stage n°4

ABLATIo

Promotion 2011-2014

Institut de Formation en Soins Infirmiers Xavier Arnozan
CHU Bordeaux

* I-Description de la situation
Contexte :
La situation se déroule au domicile du patient. Je suis avec l’IDE, je me présente pour une ablation d’agrafes après une chirurgie de l’épaule, suite à une chute, chez un homme âgé de 30 ans.

Description du soin : Mr L est prêt pour l’ablation d’agrafes. Le soin lui avait été présenté lors d’un précédent passage à la suite d’une réfection de pansement. La date et l’heure lui avait alors clairement annoncé.
Dés notre arrivée, Mr L nous annonce qu’il ne s’oppose pas à ce que ce soit moi qui fasse le soin, au contraire, il me dit qu’il faut bien commencer un jour.
Je lui pose la question, tout en préparant mes affaires sur la table de la salle à manger, de quoi il avait peur. Il me dit qu’il appréhende ce moment, peut être par peur de la douleur. Je lui répond que ce geste n’est pourtant pas douloureux ou à peine, grâce à la délicatesse des gestes de l’infirmière. Il sourit et confirme que lors du dernier soin j’ai été douce. Je lui rétorque qu’il n’y a aucune raisons pour ce que cela change.
Je lui présente la pince à agrafes dans la poche stérile et lui dit « voilà l’objet de votre crainte ». Je rajoute qu’elle possède 3 points, une en haut et deux en bas. Les deux points se glissent sous l’agrafe et permettent de la plier en son milieu de manière à faire remonter les extrémités placées sous la peau.
Et pour ne pas faire mal, il suffit de veiller à ne pas pincer la peau lorsqu’on introduit la pince sous l’agrafe.
Mes explications sur la pince semblent le rassurer. Il se déshabille, s’assois sur la chaise et moi je termine de déballer mes ustensiles, enfile une paire de gants et enlève le pansement. J’enlève les gants pour me frictionner les mains, je nettoie et aseptise la cicatrice suite à un