Analyse de l'aspect dans la dame de pique d'alexandre pouchkine
Temps et aspect dans la nouvelle
« La Dame de pique » d'Alexandre Pouchkine
Traductions de Prosper Mérimée et d'André Gide et Jacques Schiffrin
Introduction
Plus qu'un simple écrivain, Pouchkine est un monument pour la Russie, le pionnier de sa littérature comme certains l'affirment. Aussi, lorsque l'on s’attelle à la lourde tâche de traduire un immortel tel que Pouchkine, il convient d'être extrêmement prudent. La responsabilité pesant au bout de la plume du traducteur n'est pas à prendre à la légère, et même si, les œuvres originale de Pouchkine sont et resteront les seuls « vrais » reflets de sont don pour l'écriture. Comme l'a déclaré Mérimée, premier traducteur de la Dame de pique, "Traduire du russe en français n'est pas une tâche facile. Le russe est une langue faite pour la poésie, d'une richesse extraordinaire et remarquable surtout par la finesse de ses nuances."
Cependant, il semblerait qu'une des nombreuses facettes de ce don réside dans la simplicité et la sobriété (pour l'époque) avec laquelle Pouchkine écrit ses œuvres, et y consacre une certaine mission guidée par la « réalité » qu'il veut transmettre. Ainsi, il réussi à rendre cette réalité dans un style différent de celui de ses compatriotes qui écrivent à mon goût d'une manière plus lourde et plus sombre. (J'ai sans doute lu Dostoïevski trop tôt pour l'apprécier à sa juste valeur).
En outre, comme le disait un de mes professeurs, il est toujours plus facile d'obtenir une jolie traduction à partir d'une phrase très compliquée en soi que d'une phrase extrêmement simple. L'essence d'une langue étrangère, qui la rend unique, est souvent illustrée par des phrases dites par « monsieur tout le monde ».
Pour ce travail, je comparerai deux versions de traduction : celle de Prosper Mérimée, encore considérée comme l'une des meilleurs aujourd'hui, bien que critiquable (selon moi) en comparaison à celle d'André Gide et Jacques Schiffrin, duo de