Analyse de l'offre et demande de titres
Pourquoi la bourse est occultée en tant que moyen de financement de la croissance par les entrepreneurs marocains ? Pour répondre à cette question, on va procéder à une analyse de l'offre et de la demande de titres
I- Analyse de l'offre de titres A) Analyse quantitative 1. Capitalisation boursière
L'activité de la bourse des valeurs de Casablanca est, d'une manière générale, pénalisée par l'offre limitée de titres qui s'y présentent. Par exemple, il n'y a eu aucune introduction en bourse entre 1983 (Cosumar) et 1993 (OPV de la CTM-LN). A partir de 1993, la capitalisation boursière, qui se chiffrait alors à 25,9 milliards de dirhams, va connaître une importante croissance qui trouve son origine dans les cessions d'entreprises publiques par offre publique de vente, dans les diverses augmentations de capital des entreprises cotées mais aussi dans des introduction nouvelles de sociétés notamment depuis 1997. [pic]
L’accroissement de la capitalisation boursière s’explique aussi par des augmentations de capital dont 75% (du montant de ces opérations) concernait des banques.
Liquidité : volume des transactions
Faible liquidité par rapport aux principaux marchés émergents. La liquidité s’améliore progressivement. Pour ce qui est des variations du volume des transactions constatée dans certaines périodes, elle s’explique plus par le caractère exceptionnel de certaines opérations (déclaration de fiscalisation des plues values réalisées,).
Analyse qualitative de l’offre de titres
1- Les facteurs culturels :
- Le tissu industriel marocain : 90% des entreprises sont des PME à caractère familial. La quasi-totalité des fonds propres provient d’arrangements personnels avec des parents et partenaires. Une part importante du patrimoine de la famille est engagée dans l’affaire, ce qui explique la