Martin Luther King, le 28 août 1963 prononce un discours que l’histoire considérera comme la plus grande démonstration pour la liberté dans les annales des Nations –Unies. Rappelons dans un premier temps que la Proclamation d’Emancipation signée par Abraham Lincoln a permis aux esclaves de toujours garder espoir. Cependant, même 100 ans plus tard, le noir est toujours victime d’inégalités, que celles-ci soit d’ordre social, tel que la discrimination, ou encore d’ordre économique dans le mesure où il est exilé et délaissé dans sa misère. Il lui fallait dénoncer cette condition humaine honteuse d’autant plus que la Constitution de la Déclaration d’Indépendance était censée garantir l’égalité entre blancs et noirs. L’Amérique a donc manqué à ses engagements en laissant une partie de son peuple dans la perdition. Trouver un remède à ces maux reviendrait à offrir à tous, la liberté, la sécurité et la justice dues depuis si longtemps. Désormais, le peuple noir ne se laissera plus faire : 1963 n’est pas une fin mais un commencement. De cette manière, il n’y aura aucun répit tant que ne sera pas accordé au peuple noir le droit à la citoyenneté.

S’il y a une chose que le peuple noir doit retenir, c’est qu’il doit acquérir le droit à la justice en tout bien tout honneur. Les noirs se doivent d’avoir un comportement honorable sans haine, ni violence envers les blancs. De plus, une « armée biraciale », c'est-à-dire une alliance entre noirs et blancs, est fortement recommandée à partir du moment où certains blancs sont prêts à les accompagner dans leur combat. « Tous ensemble, tous unis ». Aussi, les noirs sont d’éternels insatisfaits et revendiqueront sans cesse leurs droits respectifs tant que les choses n’évolueront pas. Ainsi, les Afro-Américains veulent que justice soit faite et que droit leur revienne. C’est pourquoi, « garder espoir » et « être fier » sont des chemins à prendre face aux difficiles épreuves qu’ils ont dû traverser car il faut garder à l’esprit que