Travaux à rendre Groupe 1 : Julia Grunwald & Rachel Nejade Introduction : Dans un siècle de bouleversements politiques fréquents, le XIXe siècle voit apparaître dans la littérature française de nouveaux mouvements. L’humaniste Victor Hugo prône l’idée que la science est un des moyens qui permettrait à l’homme d’évoluer. C’est dans ce contexte qu’il convient de situer l’extrait de son poème Force des choses, lui-même extrait du recueil les Châtiments, écrit en 1853. Nous tenterons alors de comprendre en quoi ce poème est-il un éloge de la science. L’examen du texte portera d’abord sur l’éloge plein d’enthousiasme, puis sur le panorama de la science contemporaine que l ‘auteur dépeint et enfin sur les effets de la Science. I) Un éloge plein d’enthousiasme A) L’enthousiasme du poète Le poète a très souvent recours au recours lyrique pour sensibiliser le lecteur à son idéalisation de la science. On note d’abord la volonté de l’auteur d’exprimer son enthousiasme pour la science, puis d’en faire son éloge. En effet, Victor Hugo décide d’utiliser une ponctuation émotive et d’apostropher l’homme afin de partager son émotion avec le lecteur, comme on le remarque des vers 1 à 3 : « Tu murmures tout bas : Race d’Adam […]. Cherchez ! ». En outre, l’emploie des figures de style amplificatrices, telles que l’hyperbole, les figures d’opposition ou la gradation, fait ressortir le lyrisme du poème et l’exaltation du lecteur. C’est le cas avec l’antithèse des vers 5 et 6 : « Et le penseur épie et le hasard révèle ; Toujours le vent sema, le calcul récolta ». Enfin, le poète dynamise son texte avec un ensemble d’enjambements, de rejets, de coupes hardies et de constructions binaires, comme le souligne l’expression : «L’aérostat passe, et du haut des cieux ensemence les hommes » (v.23). Ce procédé littéraire rend le propose de l’auteur plus frappant quant à l’opposition du passé « sombre » et de l’avenir « radieux ». Victor