Analyse stratégique de secteur Parfums Cosmétiques
Parfums et cosmétiques
Analyse structurelle
Les concurrents sont nombreux et divers par leur taille, leur nationalité ou leurs marchés. Le secteur peut se définir comme un oligopole à franges où se côtoient de grands groupes multinationaux présents sur l’ensemble des marchés à travers le monde (L’Oréal, Procter & Gamble, Unilever) et des entreprises de plus petite taille, opérant sur un nombre limité de marchés nationaux ou sur une niche spécifique (L’Occitane, Clarins). Une telle structure de marché conjuguée à la présence de gisements de croissance que sont les pays émergents et les nouvelles tendances dans la consommation, tend à renforcer la forte intensité concurrentielle de l’industrie des cosmétiques et ce quel que soit le marché considéré.
Fournisseurs
En ce qui concerne le pouvoir de négociation des fournisseurs de l’industrie des cosmétiques, ce dernier est assez faible et cela ne devrait pas évoluer dans les années à venir :
Les producteurs de composants chimiques, aromatiques ou encore d’huiles essentielles sont plutôt dispersés et sans véritable pouvoir de négociation fort sur les entreprises du secteur ;
Les fabricants de contenus qui peuvent être soit standards (emballages plastiques par exemple), soit très recherchés quand ils font notamment appel à l’industrie de la verrerie et de la cristallerie pour la parfumerie alcoolique. Le pouvoir de négociation de ces fournisseurs est plutôt limité mais il faut toutefois noter la diversification dans la parfumerie de grandes marques comme Lalique qui deviennent alors concurrents de leurs clients.
Clients
Il convient de distinguer deux niveaux dans l’analyse des clients : les clients directs que sont principalement les distributeurs, et les consommateurs finaux c’est à dire le marché.
Les distributeurs diffèrent suivant les produits : la distribution sélective où coexistent grands magasins, chaines de parfumerie et commerçants. A cette distribution « physique » s’ajoute aujourd’hui le