Analyse sur le dopage
La question du dopage est directement liée au culte de la performance. Selon le CIO*, le dopage est défini comme le fait d’administrer des substances appartenant à des classes interdites d’agents pharmacologiques et/ou d’utiliser différentes méthodes interdites. » La définition induit l’existence de produits et de méthodes qui seraient acceptés et suggère l’existence de listes de ces produits ainsi que des produits prohibés. La référence à des substances interdites fait aussi émerger l’idée de contrôles et de vérifications, sans qu’on sache clairement dans quelles conditions et avec quelles suites. De nombreuses affaires de dopage dans le cyclisme ont montré les limites de ces vérifications, et l’extrême inventivité de certains pour les contourner ou les rendre inefficaces. Au sujet du dopage, et sans le justifier en aucune façon, certains sociologues rappellent que les sportifs doivent, lors de leur entraînement et surtout lors des compétitions, fournir des efforts surhumains, que l’organisme ne peut affronter sans aide. Pour palier a ce phénomène de dopage dit abusif, des organisations on étaient créer que se soit au niveau national ou international.
I - Les origines du dopage a- Les premiers cas de dopage
Depuis toujours l’homme cherche à améliorer ses performances physiques et psychologique, les premiers cas de dopage datent de l’Antiquité. Dès le VIè siècle avant Jésus Christ, la façon de se doper n’était vraiment pas la même qu’aujourd’hui. En effet, les athlètes grecques se nourrissaient de viandes variées en fonction du besoin. C’est ainsi que les sauteurs mangeaient de la viande de chèvre, les boxeurs et les lanceurs mangeaient de la viande de taureau ou buvaient même son sang et les lutteurs quant à eux, se nourrissant de viande grasse. Les grecques et les romains favorisaient l’hydromel, avec ses propriétés toniques des feuilles de sauge. Alors que les indigènes d’Amérique du Sud mâchaient les feuilles de coca pour pouvoir