Analyse de documents Comme nous pouvons le voir dans le film The sky over kibera, un film de Marco Marcellini, Kibera est l’un des plus grands bidonvilles du monde. Situé au nord Nairobi, capitale du Kenya, il est emblématique des métropoles du sud, partagées entre leur intégration au processus de mondialisation et la marginalisation des plus pauvres dans des quartiers relégués et insalubres. C’est ce que nous montre le corpus documentaire documentaire proposé, constitué de l’article de …afficher plus de contenu…

Tout comme de nombreuses métropoles de pays en voie de développement, Nairobi est une ville attractive et moderne, en plein essor démographique.En effet, cette métropole semble très bien intégrée au processus de mondialisation, un phénomène d’explosion des flux a l’echelle mondiale conduisant à l’interdépendance des économies, comme en témoigne son CBD (central business district) composé de « gratte-ciel, de vitrine de mode, de banques, de magasins high-techs et de café à la mode » (l.9). Un paysage montrant que Nairobi, tout comme de nombreuses métropoles, concentre de multiples activités du secteur tertiaire (secteur des services) et possède une place dans …afficher plus de contenu…

Cependant, cet essor démographique n’est pas seulement positif. Il fait ressortir de nombreuses inégalitées et une extrême pauvreté qui ne cesse de croitre.Le slum de kibera est d’ailleurs un élément représentatif de cette fragmentation socio spéciale présente au Kenya mais aussi dans les autres métropoles du sud. Ces habitats de tôle ondulée caractéristiques des bidonvilles, ces ruelles délabrées et insalubres représentées dans la photographie « Des inconnus vivent dans l’extrême pauvreté à Kibera », sont caractéristique de la misère dans laquelle vivent une grande partie de la population de Nairobi pourtant en plein développement économique.La ville est d’ailleurs imaginée par certains comme une « self help city » (l.3), une ville où l’on doit se débrouiller seul, confronté à une « vie brutale […] individualiste » (l.4) dans un dans un monde rempli d’illégalité et de violence urbaine, d’où son surnom « nairoberry »