L'anneau de Gygès, Platon, La RépubliqueEnjeu : Pk sommes-nous justes? Pk conformons-nous nos actes aux exigences du droit positif (les lois écrites)?Réponses : Par impuissance de pouvoir la commettre1) Nous n'en avons pas toujours les moyens2) Nous ne pouvons pas la commettre par toute impunité« Nous ne sommes justes que parce que (tant que ) nous ne pouvons pas faire autrement » C'est Glaucon qui le dit ici, mais il n'est que le porte-parole de Thrasymaque. Adhage « faire de nécessité vertu »Récit de la fable : Gygès est supposé se conduire conformément à la loi, être juste. Après un gros orage, il découvre une grotte. Un cadavre ayant un anneau au doigt. Il l'arrache...(mauvais signe!) Il découvre le pouvoir magique de l'anneau qui le rend invisible et se met alors, en toute impunité, à commettre les pires injustices.Conséquences :Le juste, comme l'injuste s'il avait l'anneau de Gygès, selon Glaucon, commettrait l'injustice car « personne n'est juste de son plein gré, mais par contrainte ». Ou alors, s'il ne commettait pas l'injustice, il serait « le + malheureux et le + insensé des hommes ». Ce serait un très bel idiot.==> Si tous les hommes louent la justice alors qu'ils désirent tous l'injustice, alors c'est hypocritement par peur d'être eux-mêmes victime d'injustice.Citations :« Ceux qui la pratiquent [la justice] agissent par impuissance de commettre l'injustice ».« Personne n'est juste volontairement, mais par contrainte »« Tout homme pense que l'injustice est individuellement + profitable que la justice »[Celui qui ne commettrait pas l'injustice quand il en aurait l'opportunité] « paraîtrait le + malheureux des hommes, et le + insensé »Remarque : Sur l'homme juste, cad un insensé chez Thrasymaque, voire Nietzsche Par delà bien et malNietzsche est antidémocratique. Dans ce passage, Nietzsche oppose la morale des forts et la morale des faibles. La morale des forts = celle qui valorise les sentiments alliés et fiers et qui méprise les autres, le lâche,