3è3 Correction du contrôle de fin de séquence I I1. Suzanne est « finisseuse » (l.1), ce qui signifie, comme l'indique la note, qu'elle travaille comme ouvrière chargée des finitions de couture. Son métier n'est pas d'être « bonne de ses deux enfants » : c'est ce qu'elle fait chez elle en plus de son métier qui est qualifié de cette façon. 2. « fait » ligne 2 est un présent de narration, puisqu'il correspond à l'époque passée de l'après « Seconde Guerre mondiale » (l.1). Comme l'indique le paratexte initial, Jean-Claude Grumberg évoque en 2010 son enfance de cette époque : le présent correspond donc à un moment passé. L'autre temps de l'indicatif employé dans ce premier paragraphe est le futur. Il indique des éléments qui se sont passés après les moments évoqués au présent : ligne 13, par exemple, se trouve écrit « Suzanne réussira à lire en entier », qui se trouve postérieur au moment où le personnage « déchiffre » ligne 10. Suzanne veut « apprendre à lire » (ligne 4), et la personne qui l'y aide est « une voisine institutrice à la retraite » (l.6). a) Les marques de l'énonciation ligne 32 sont les premières personnes du singulier « moi » et « je », le présent de l'indicatif « fais » et le pronom démonstratif « ça ». Ces quatre mots prennent sens par rapport à la personne qui les pronocne et au moment où elle les prononce. Ils n'auront pas le même sens selon le locuteur. b) Les paroles de la mère rapportées au discours direct entre les lignes 32 et 42 révèlent d'une part une insistance, montrée par la répétition « je sais, je sais » ligne 38 ou par la volonté de maintenir « Je vous écris pour vous dire » - lignes 35 et 42. Elles révèlent d'autre part un certain énervement, visible dans la ponctuation exclamative lignes 35 et 42, ou dans la ponctuation interrogative lignes 38 et 40. La répétition de l'adverbe « alors » (l.38 et 40), en fin de phrase, placé comme marque d'oralité, révèle aussi cet énervement. a) Entre les lignes 47 et 49, la parole est rapportée de