arc de triomphe
2° l'arc de Titus, élevé au point culminant de la voie Sacrée, par ordre du Sénat et du peuple romain, en l'honneur de Titus et commencé du vivant de ce prince, mais probablement terminé après sa mort. Cet arc est peut-être le plus remarquable exemple de ce genre de monument. Une seule arcade ornée de clef et de tympans sculptés et, à droite et à gauche, deux colonnes engagées d'ordre composite, supportent un riche entablement avec un attique élevé et constituent une masse imposante dont les proportions sont heureuses et dont la décoration, quoique aujourd'hui bien délabrée, rappelle la plus belle époque de l'art romain. Les bas-reliefs qui ornent le passage de l'arcade offrent surtout un réel intérêt et reproduisent, l'un, Titus couronné par la Victoire et se tenant debout sur un char attelé de quatre chevaux que conduit une femme personnifiant la ville de Rome, et l'autre, le défilé des dépouilles de la Judée vaincue et, parmi elles, les trompettes et les vases sacrés ainsi que le candélabre à sept branches arrachés au temple de Jérusalem. Sous la voûte est représenté l'empereur assis sur un angle comme il est figuré dans les médailles consacrant son apothéose et, au-dessus de l'attique, un quadrige portant Titus en triomphateur, devait couronner l'ensemble de ce monument si précieux à tant de titres pour l'art et l'histoire de la Rome impériale;
3° l'arc de Septime Sévère, qui fut érigé en l'an 203, sur la Voie Sacrée, au pied du Capitole, en l'honneur des victoires remportées sur les Parthes, les Arabes et les