Art Plastique
1. Le texte est rédigé à la première personne. L’auteur, Albert Cohen est lui-même le narrateur de ce récit autobiographique rédigé au passé. L’emploie du lexique du souvenir est assez fréquent :
« Je me rappelle… »
« {…} Albert envoie aujourd’hui… »
2. Le temps majoritairement employé par le narrateur est l’imparfait.
Le fait qu’il évoque des souvenirs de son enfance passés à l’école des soeurs justifient l’emploie de ce temps
3. Lorsqu’il décrit le moment du déjeuner, il explique qu’il y avait deux menus à midi, celui à un sou pour les pauvres, que lui prenait, et celui à trois sous pour les riches, qui quand il pouvait se le permettre l’offrait à son ami Paul. Aussi, et surtout, l’école dans laquelle il étudie est gratuite.
4. L’école fréquentée par Albert est gratuite et catholique. Les enseignantes sont de soeurs.
5. Vis-à-vis de Paul, Albert lui porte un grand respect et une amitié qu’il justifie en donnant ses trois sous, quand il les avait, à Paul pour que ce dernier puisse prendre le menu des riches pour le midi.
Sinon, Albert nourrissait une respectueuse flamme envers la Mère Supérieure, qui elle-même le considérait comme étant un « joli enfant ».
Et enfin, les douces soeurs catholiques qui recommandaient à Albert d’avoir une contenance modeste et de ne jamais balancer ses bras dans la rue.
6. Albert voulait agir en tant que bon catholique, respectant et pratiquant de sa religion, il appliquait donc les recommandations des soeurs même s’il subissait un « martyr ». Aussi, et surtout, l’école dans laquelle il étudie est gratuite.
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8. Le narrateur se moque franchement de lui-même lorsqu’il se plaignait d’avoir mis un « immense noeud lavallière » et de devoir marcher dans la rue comme les bonnes soeurs lui recommandaient, à qui il leur envoie, au moment de l’énonciation de son récit, un tendre et respectueux salut.