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RUPTURE. Le premier jour de cotation de lending Club au New York Stock Exchange, fin 2014. Avec ses offres de prêts de particuliers auK entreprises, la jeune société entre en concurrence directe avec les « vieux >> établissements.
MBIANCEDE
RUÉE VERS
au palais Brongniart, à Paris, C'est ici, au troisième étage de la Bourse, lieu hautement symbolique, qu'une petite dizaine de« fintechs >1, ces start-up spécialisées dans les technologies financières, a élu domicile. Séparés par de simples claisons de verre, des dizaines de .ieunes bûchent sur leur Mac dernière génération. Point de jeans-baskets à l'horizon. Dans cet incubateur soutenu par la Ville de
Paris, le« start-upper >) - 30 ans de moyenne d'âge - est en costume-cravate. « Pour moitié,
L'OR
Start-up, fintechs, géants du Net ou opérateurs télécoms, ces nouveaux venus s attaquent au formidable marché des ser1ices bancaires. Retour sur une audacieuse tentative de hold-up.
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L'EXPANSION
01.06.2015
LES ACTEURS nous sommes des anciens financiers. D'où l'âge plus élevé», explique Polexandre Joly, sourire enthousiaste, débit rapide.
Cofondateur de Finsquare, lui et sa bande ressuscitent la fameuse effervescence de la Corbeille aujourd'hui désertée : grâce à leur plateforme, ils permettent aux particuliers d'investir un peu de leur pécule dans des TPE-PME en quête de financement. Une énième déclinaison du phénomène très tendance du financement participatif, ou crowdfimding. Un peu dans le même esprit et au bout du couloir, d'autres startu p participent à cette ruche financière : Weeleo propose de l'échange de devises collaboratif, Inspeer fait de même avec des produits d'assurance, et
B2B En-trade anime une plateforme de services non monétisés entre entreprises. Point commun de ces jeunes pousses : toutes cherchent, d'une manière ou d'une autre, à révolutionner le second plus vieux métier du monde : la banque.
L'offensive est menée sur les moyens de paiement
Après la musique, la