Bac blancs es
CORRECTION DU BAC BLANC N°4
Introduction
Accroche :depuis le milieu des années 1970 les PDEM (pays développés à économie de marché) sont entrés en crise. Cela s'est traduit par un ralentissement significatif de la croissance économique et une augmentation du taux de chômage. Dans certains pays, et en particulier en France, ce taux est quasiment toujours resté supérieur à 8% alors que dans les pays anglo-saxons, il est généralement beaucoup plus faible. Le coût du travail, qui comprend le salaire brut et les charges sociales patronales, est considéré comme le principal responsable de ces écarts par les économistes libéraux. Par exemple , le taux de chômage élevé des jeunes et des salariés peu qualifiés notamment, s’expliquerait par leur coût trop élevé au regard de leur apport à la production. Plus généralement, les pays possédant un faible coût horaire de la main d'oeuvre enregistreraient les meilleurs résultats en matière de lutte contre le chômage (situation des personnes sans emploi, disponibles pour travailler et en recherchant effectivement un).
Problématique : mais peut-on expliquer la persistance du chômage par le seul coût (trop élevé) du travail ? Autrement dit, dans quelle mesure la théorie libérale du chômage est-elle pertinente ? En quoi la théorie keynésienne du chômage permet-elle de la compléter ?
Annonce du plan : après avoir expliqué les arguments des économistes libéraux et vérifié leur validité au regard des faits , nous montreront les limites de ce type d’analyse.
Conclusion.
Il semble bien qu'il n'y ait pas de solution idéale au problème du chômage. Certes, baisser le coût du travail peut apparaître intéressant, surtout dans le contexte de concurrence exacerbée (résultant de la mondialisation) que nous connaissons aujourd'hui. Mais l'analyse des faits montre qu'un faible coût du travail n'entraîne pas forcément un faible taux de chômage. Autrement dit, la réduction du coût de la main d'oeuvre peut contribuer à réduire le