barbara
Idée directrice.
1. Les marques de l’énonciation.
Pronom personnel « je » (douze occurrences) + répétition du prénom Barbara (huit fois)
⇒ Le tutoiement, utilisé très largement par le poète, semble révéler une relation intime entre les deux protagonistes. Cette idée est d’ailleurs soulignée par des symétries (« Tu souriais »/ « Je souriais de même », v. 9-10 ; « Toi que je ne connais pas »/ « Toi qui ne me connaissais pas », v. 12-13).
2. L’invocation d’un souvenir heureux.
Impératif présent ( ) + temps du passé ( ) + champ lexical du bonheur ( )
⇒ Le poète s’adresse à la femme pour réveiller un souvenir, qui correspond à une période heureuse. A première vue, il s’agit d’un poème amoureux, dans la tradition des poèmes du XVIème siècle (Ronsard, par exemple).
3. L’empathie du poète.
Anaphores v. 25-28 ( )
⇒ On découvre aux vers 24 à 28 que le poète ne connaissait pas Barbara. La scène décrite dans les vers précédents n’est pas une scène observée par un homme jaloux qui épierait la femme qu’il aime, mais par un homme (le poète) qui aime les autres (définition de la poésie ?).
Transition.
II. Un poème d’amour.
1. Le récit d’une rencontre amoureuse.
Repères spatio-temporels ( ) + alternance de pronoms personnels « je »/ « tu »
⇒ Ce poème semble raconter une première rencontre. On s’attend à un coup de foudre amoureux.
2. Une histoire d’amour dont le poète est témoin.
Champ lexical de l’amour ( )
⇒ L’histoire d’amour racontée n’unit pas la poète et Barbara, mais celle-ci et un autre homme. L’adverbe « amoureusement » est mis en valeur : il occupe à lui seul tout un vers, de même que l’adjectif « heureux », répété en position forte, à la rime (v. 31-33). La simplicité du style (répétitions, absence de ponctuation et registre courant) évoque un bonheur tranquille.
3. Pluie et amour ne s’opposent pas.
Champ lexical de la pluie ( ) + gradation ( ) +personnification ( )
⇒ Le poète associe de façon surprenante un état d’âme