Beams de verlaine
2) Il s'agit d'un souhait présenté comme irréalisable à moins d'être Jésus. Finalement, c'est réalisé et "nous voilà marchant vers". La forme elliptique et le participe présent qui marque une durée suggère que l'action s'accomplit sans difficulté. Le poème s'inscrit des lors dans un univers onirique. On a l'impression que le navire trop lourd, trop matériel s'est effacé pour que les personnes soient tout à fait libres. On a l'impression qu'ils sont en apesanteur "nos pieds glissaient" comme si le mouvement ne venait pas d'eux. Le mouvement de leurs pas est lent et régulier du au rythme très calme et balancé des vers. Syntaxe et versification coïncident. Il y a beaucoup de virgules. Il y a très peu de distorsions, seulement deux enjambements qui viennent ralentir le rythme mais sans l'interrompre. Il y a un moment où il y a une légère hésitation mais ça reprend après car tout le monde suit : pas de problème. Au vers 12, il n'y a pas de césure à l'hémistiche pour mimer cet élargissement. On retrouve la plénitude dans le nombre et la forme des strophes 4 quatrains aux rimes embrasés. Cette aventure remplit