Bernard marx
Bernard Marx est un alpha dont le programme génétique a en partie échoué, il va à l’encontre de sa société et la critique ardemment. Il s’interroge quant à son « moi », son individualité tandis que les autres individus n’en ont pas conscience. Au cour de l’œuvre on découvre ce que ressent Bernard et en quoi il est différent de ses congénères. Il réfléchit à son statut, et remet en question ce monde meilleur. Sa volonté de ne pas prendre de drogue démontre bien qu’il ne fait pas totalement partie de ce monde meilleur, il ne cherche pas le bonheur et cherche à ressentir chacune de ses émotions, même les moins agréables, comme le mal-être ou l’énervement. Son personnage reste tout de même difficile a cerner puisqu’il désire Lenina qui, on l’a dit, symbolise la réussite de ce monde meilleur, elle est considérée par tous les hommes et par Bernard lui-même comme un « bout de viande », un objet sexuel. Il ne partage aucune idée sur sa condition avec elle, mais la désire tout de même. Cette ambigüité reflète tout à fait notre société actuelle, Lenina incarne l’aspect matérialiste de l’être humain : Bernard la désire non pas pour ce qu’elle est mais pour ce qu’elle représente. L’avoir serait comme pallier son échec dans ce monde meilleur.
1-Description physique. Il est petit et gros, et son apparence est en décalage avec le physique de la caste des Alphas, il ressemble plus à un Gamma. La rumeur prétend que lors de sa conception — en éprouvette, comme tout humain — une erreur aurait causé l'injection d'alcool dans son pseudo-sang, traitement réservé aux fœtus des classes inférieures, ce qui justifierait son physique dégradé.
De ce décalage physique est née une exclusion de la part des autres : il est d’abord connu par sa réputation comme un être asocial, ayant des mœurs différentes. Ce décalage physique aurait pu être estompé par son conditionnement, mais il y manifeste une résistance, précisément du