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Dès le début, son enseigne connaît un fort succès et très vite 6 autres magasins Hémérocalles voient le jour dans l’agglomération lilloise. « Je ne vends pas des fleurs, je vends du rêve » assure t-il, « Nous autres, artisans fleuristes, nous sommes plus que des vendeurs, nous sommes des créatifs, nous exerçons un métier artistique. Les gens ont saisi l’idée de création d’Hémérocalles ». Cette idée consiste à ne pas se contenter du bouquet traditionnel, mais à chercher plutôt « une création pour que la personne qui regarde l’arrangement se sente interpellée ». Chaque composition est ainsi « unique, personnelle, créée devant le client ». Un concept qui exige beaucoup de travail et d’investissements.
Une activité très prenante
Jean Delignières affirme quitter rarement son magasin du centre ville avant 22 heures. Être fleuriste est pour lui plus qu’une profession, c'est une vocation car ce n'est pas toujours facile : « On travaille dans le froid, l'humidité, on est toujours debout, il nous arrive de travailler 15 à 16 heures par jour (certaines journées se terminent vers minuit, une heure du matin). Et durant les périodes de grande activité, je fais appel à des intérimaires pour nous aider : on a besoin de personnes très qualifiées qui connaissent bien leur métier, opérationnelles immédiatement et très réactives, mes salariés sont tous des professionnels diplômés avec au moins un BEP ».
Ses boutiques emploient aujourd’hui 28 personnes à temps plein et 14 à mi-temps. Elles ouvrent toutes à 8 heures. « Il faut installer l'étal extérieur,