Vrai nom==>François-Marie Arouet, Né le 21 novembre 1694

À 10 ans>entre chez les Jésuites du collège Louis-le-Grand, l’établissement le mieux fréquenté et le plus cher de la capitale. Les jésuites enseignent le latin, le grec et la rhétorique, mais veulent avant tout former des hommes du monde et initient leurs élèves aux arts de société : joutes oratoires, plaidoyers, concours de versification, et théâtre qui occupe une large place dans la vie du collège. Élève brillant, vite célèbre par sa facilité à versifier.

Quitte le collège à 17 ans et annonce à son père qu’il veut être homme de lettres, et non avocat ou titulaire d’une charge de conseiller au Parlement, investissement pourtant considérable que ce dernier est prêt à faire pour lui. Devant l’opposition paternelle, il s’inscrit à l’école de droit et continue de fréquenter les libertins du Temple, prenant des goûts de luxe et de débauche.
En 1715, c’est la Régence. Arouet a 21 ans. Il est si brillant et si amusant que la haute société se dispute sa présence. Il aurait pu devenir l’ami du Régent mais se retrouve dans le camp de ses ennemis.

Il ne peut s’empêcher de faire des vers sur les relations amoureuses du Régent et de sa fille. Le 4 mai 1716, il est exilé à Tulle. Il sollicite la grâce du Régent qui, sans rancune, pardonne. ais, pris par l’ambiance, quelques semaines plus tard, il récidive. Le 16 mai 1717, il est envoyé à la Bastille par lettre de cachet. Il a 23 ans. Il y restera 11 mois.

A sa sortie, conscient d’avoir jusque là gaspillé son temps et son talent, il veut donner un nouveau cours à sa vie, et devenir célèbre dans les genres les plus nobles de la littérature de son époque, la tragédie et la poésie épique.

Le 18 novembre 1718, sa pièce, Œdipe, obtint un immense succès. Il connaît un nouveau succès en 1723 avec La Henriade, poème épique (4300 alexandrins).

En janvier 1726, il subit une humiliation qui va le marquer toute sa vie. Le chevalier de Rohan-Chabot, jeune