Biographie rené depestre
Il publie en 1945 ses premiers vers dans le recueil Étincelles. Engagé dans la vie politique de son pays, il est incarcéré, puis doit quitter son île natale pour partir en exil en France, puis à Cuba. Il y exerce pendant près de vingt ans d'importantes fonctions aux côtés de Fidel Castro et Che Guevarra. Il continue à écrire des poésies et publie notamment Minerai noir en 1956, traduit en russe en 1961 par Pavel Antokolski, dans lequel il évoque les souffrances et les humiliations de l'esclavage. Dans les années 1970, il fuit Cuba et les dérives castristes, et s'installe à Paris où il travaille de nombreuses années pour l'UNESCO.
René Depestre poursuit son œuvre d'écrivain-poète à Lézignan-Corbières où il s'est installé dans les années 1980.
Son roman Hadriana dans tous mes rêves (1988) reçoit le Prix Renaudot, le Prix du roman de la Société des gens de lettres et le Prix du roman de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. En avril 2007, il fut le lauréat du prix Robert Ganzo de poésie pour son livre La rage de vivre édité aux éditions Seghers.
René Depestre est l'oncle de Michaëlle Jean, journaliste et Gouverneure générale du Canada1.
Étincelles, Port-au-Prince, Imprimerie de l'État, 1945.
Gerbe de sang, Port-au-Prince, Imprimerie de l'État, 1946.
Végétation de clartés, préface d'Aimé Césaire, Paris, Seghers, 1951.
Traduit du grand large, Paris, Seghers, 1952.
Minerai noir, Paris, Présence Africaine, 1956.
Journal d'un animal marin, Paris, Seghers, 1964.
Un Arc-en-ciel pour l'Occident chrétien, Paris, Présence Africaine, 1967.
Cantate d'octobre, édition bilingue, La Havane, Institut du Livre; Alger, SNED, 1968.
Poète à Cuba, préface de Claude Roy, Paris, Oswald, 1976.
En état de poésie, Paris, Éditeurs Français Réunis, 1980.
Au matin de la négritude, préface de Georges-Emmanuel Clancier, Paris, Euroediteur, 1990.
Journal d'un animal marin,