Personnel

Un vieil homme pleure,
Il a vu la guerre, la terreur, la chair et les morts;
Il a vu la violence et les corps;
Il a vu des mères déchiré et des âmes égaré;
Il a vu des hommes perdre foi;
Il a vu le mal... et pire parfois,
Le viel homme pleure, il pleure de joie

Un canadien sur six serait, au courant de sa vie, touché par la dépression. L'organisation mondiale de la santé estime qu'en 2020, cette même dépression sera la deuxième cause de maladie et d'incapacité après les maladies cardiovasculaires. On dit souvent que cette maladie ne fait pas de discrimination et j'en convient, être riche ou pauvre, noir ou blanc ne met effectivement pas a l'abri d'une éventuelle rupture, du décès d'un proche ou d'un licenciement, tous des évènements qui affecte le moral. Par contre est-il juste de dire que nul n'est à l'abri? On peut affirmer, je crois, que la dépression ne nait pas sans raison, personne ne se réveille un bon matin avec une dépression alors qu'il n'avait pas déjà un sentiment de désespoir grandissant en lui. Les causes de la naissance de se sentiment peuvent être nombreuse, d'une trop grande charge de stress au suicide d'un proche. Or, voilà la question que je me pose : comment expliquer que de deux personnes soumis à un environnement semblable, l'une en sortirait heureuse et l'autre dans cet état que l'on qualifie de dépressif? Il m'est fort pénible d'imaginer que je puisse vivre malheureux. En effet j'ai, peut être à tort, la profonde conviction que je ne peut pas devenir dépressif. Bien entendu il y aura des moments plus sombre tout au long de mon existence, mais aucun état tel qu'il puisse atteindre la moelle même de mon âme. Pourquoi une de ces deux personnes réussirait à sortir de sa situation indemne? Serais-ce qu'il existe un système immunitaire de l'âme? Si c'est effectivement le cas, qu'en est-il exactement? La volonté serait-elle ce système immunitaire? Le caractère que l'on se forge en grandissant est-il immuable? Si la réponse