Introduction
De nos jours, les conditions de vie semblent être en hausse perpétuelle. On peut donc s’étonner que le suicide soit lui aussi en hausse. De tout le Canada, c’est dans la province de Québec que l’on retrouve le taux le plus élevé de suicide. De plus, ce phénomène est malheureusement très répandu chez les jeunes, et c’est d’ailleurs leur principale cause de mortalité. Par exemple, en Montérégie, on dénombre plus ou moins 190 décès par suicide par année, ce qui est tout de même très élevé. Il est donc plus qu’évident que le suicide est un problème important au Québec et cela nous amène donc à nous demander quelles sont les raisons qui peuvent pousser un individu à commettre cet acte irréversible. L’opinion populaire vous dirait que c’est très probablement causé par une dépression, par un problème de santé mentale ou par n’importe lequel problème personnel susceptible de profondément déprimer la personne. C’est bien sûr le cas dans un certain pourcentage de suicide, mais il est essentiel de préciser qu’il existe beaucoup d’autres facteurs qui sont tout simplement hors du contrôle de l’individu en question, c’est-à-dire les facteurs sociologiques. Ainsi, lorsqu’on parle de suicide et de sociologie, il est impensable de ne pas mentionner le nom d’Émile Durkheim, père fondateur de la sociologie. C’est à lui que nous devons les termes suicide altruistes, lorsqu’un individu est très fortement influencé par les valeurs collectives; égoïste, lorsqu’un individu n’est pas ou très peu encadré par les pressions sociales ainsi qu’anomique, lorsqu’un individu se retrouve livré à lui-même et qu’il ne parvient pas à trouver un sens à sa vie. Nous développerons donc plus en détail en débutant par l’historique du suicide suivis de quelques faits et chiffres et nous terminerons par l’explication des différents facteurs qui créent ce phénomène.

Extériorité
Les premières traces de suicide comme nous le connaissons aujourd’hui sont apparues il y a plusieurs siècles. En