Britannicus
« Il faut que j’ai raison de Britannicus » expliqua Néron « il me complique trop la vie. »
Burrhus était ébranlé par les propos de Néron et essaya de le persuader en lui demandant à quoi allait ressembler l’opinion publique des romains à son égard. Mais Néron se demanda s’il était empereur uniquement pour plaire à son peuple et non pour accéder à ses desseins personnels. Burrhus ajouta :
« Mon très cher Néron, ne crois-tu pas qu’il vaudrait mieux que tu satisfasses ton peuple ? Tu peux encore choisir entre cela ou bien te mettre en danger en mettant fin à la vie de Britannicus car ses amis décideront de se venger contre l’imposteur qui aura tué leur ami. Ainsi, il est peut-être inutile de créer un mouvement que l’on ne pourra jamais arrêter, ne crois-tu pas ? »
« Tu as raison, mais je ne vois malheureusement pas d’autres solutions que de mettre fin à la vie de Britannicus » ajouta Néron.
« Seigneur Néron, le peuple t’acclamais au début de ton règne, et il t’acclames toujours. Rappelles-toi, au début de ton règne, tu combattais l’idée de tuer des hommes car tu trouvais sa inhumain, tu détestais voir le sang couler. Si tu persistes à vouloir tuer Britannicus, je t’implore de me tuer avant car je veux garder une image de toi comme un empereur bon envers les autres ! » expliqua Burrhus.
« Tu as peut-être bien raison. » accorda Néron
Burrhus lui proposa alors qu’il aille se réconcilier avec Britannicus qui accueillerait ses excuses à bras ouvert. Néron accepta et les convia tout les deux dans son appartement afin de parler.
Burrus, content de son acte, alla chercher Britannicus pour la réconciliation entre lui et Néron.
En sortant des appartements de