Caligula
Pièce de théâtre qui illustre l’absurdité de la condition humaine. Face à l’absence de signification de l’existence, Caligula a des pulsions destructrices. Le dénouement de Caligula présente un personnage révolté contre l’absurdité qui tente d’échapper à son destin. Dans la scène finale, Caligula devenu fou prends conscience de son échec. Son meurtre par les patriciens s’achève sous une forme de réussite.
I La situation de communication et les thèmes récurrents
A. La situation de communication
Lé récurrence du mot « miroir » insiste sur le thème du double. Quand il dit « tu », il s’adresse à son double dans le miroir. « Je » renvoi à Caligula, « nous » exprime une identification des deux facettes du personnage. Cette référence au double traduit sa folie
B. Les thèmes récurrents
La culpabilité est dominant « coupable », « personne n’est innocent ». Le thème de l’impossible « je n’aurai pas la lune ». La souffrance du personnage « pleurant », « douleur ». Il découvre qu’il a eu tort « la haine et le dégout ». C’est la conscience de l’impossible, de son échec qui le met dans cet état.
II L’état du héros
A. Les didascalies
La présence du miroir témoigne de la démence sa démence : son attitude face au miroir. Il adopte différents états : « pleurant » traduit une violente extériorisation de sa douleur ; « criant » renvoi à la colère « hurlant » ; « rires fous, hoquets, riant, râlant » démontre sa folie. Les comportements de Caligula sont dominés par une agitation liée à sa folie.
B. Le contenu du discours
L’incohérence du discours se voit par des contradictions et des rapprochements « l’impossible soit », « personne n’est innocent » contredit par « l’innocence prépare son triomphe » « si simple » écho de « si compliqué ». « Hélicon n’est pas venu » et pourtant, il l’appelle « Hélicon ! »
C. L’expression
La ponctuation et la structure des phrases sont synonymes d’une grande agitation : exclamations fréquentes et interrogations oratoires qui