Le docteur Rieux pousse les autorités à réagir face à au fléau qu'est la peste, et à mettre la ville sous quarantaine, afin que la maladie ne se diffuse pas dans le monde. La deuxième partie montre l’installation et le progrès de la peste dans la cité désormais fermée sur elle-même. Il témoigne pour tous les habitants, car, malgré les nombreuses réactions de chacun, la peste a mise tous les concitoyens dans le même « exil » ,«pris dans le même sac »«ainsi, la première chose que la peste apporta à nos concitoyens fut l'exil» note le narrateur. L'enfermement et la peur modifient les comportements collectifs et individuels.la population est évoquée collectivement, elle est dominée par la peur . Tous le monde est dans le même bateau car face à la maladie il n'y a plus de privilégiés ni d'exception;" la peste fut notre affaire à tous::::::::::::::::::::::::::».La ville s'installe peu à peu dans l'isolement. De plus,la population a du mal à faire face à la séparation des êtres chers.
Un sentiment aussi individuel que celui de la séparation avec un être aimé est devenu, avec la peur, celui de toute une ville,de tout un peuple. Les habitants doivent s'habituer à l'isolement aussi bien à l'extérieur de la ville qu'à l'intérieur. Ils éprouvent des difficultés à communiquer avec leurs parents ou leurs amis qui sont à l'extérieur .ils se rendent compte dans quel environnement ils vivent «il semblait,à les voir, qu'il recevaient pour la première fois,et directement,l'impression du temps qu'il faisait.»
La population pense faire face à une séparation temporaire mais peu à peu que la maladie progresse la population prend conscience que cette situation peut duré un mois comme deux ans . . L' irruption de la maladie, marque un contraste avec la routine de la population, et traduit cette idée d' enfermement de l’homme dans la prison de sa propre condition humaine : Camus dénonce finalement un homme captif du quotidien et de ses habitudes, incapable de réagir