Camus la peste
(A la ligne) Faisons maintenant une halte sur les temps utilisés. Ceux-ci peuvent nous être très utiles, par rapport à leurs différentes utilisations. Tout d’abord, le passé simple est le temps principale qui est utilisé : « sortit ; buta ; écarta ; descendit ; vint » etc. Ce temps est ici utilisé pour représenter le temps du récit. Il relate des actions brèves et révolues comme la suite de verbes d’action que l’on trouve au début du texte (exemple ci-dessus). A partir du moment où le concierge entre dans l’histoire « La présence de ce rat mort ... », le temps change et devient de l’imparfait : « avait ; constituait ; était ; restait » etc. Ce temps est ici utilisé pour mettre en avant et souligner les pensées du concierge.
Pour finir, nous pouvons dire que c’est le cadre du récit qui permet de mettre en place les différents éléments de l’intrigue.
2ème partie :
Un roman est toujours constituer d’une intrigue, quel que soit son genre ou son courant littéraire.
Ici, ce que l’on peut considérer comme l’élément perturbateur du livre, nous est mentionné dans la première phrase : « et buta sur un rat mort ». Par ce procédé, l’auteur nous annonce que l’action, l’intrigue et au final l’histoire, commence ici. C’est par la thèse du docteur que Camus nous engage dans l’intrigue : c’est lui qui découvre le rat mort, élément clé de l’intrigue. Dans un premier temps le docteur n’y prête aucune attention « sans y prendre garde », c’est seulement après y avoir réfléchit et conclut « que ce rat n’était pas à sa place » que l’homme « retourna sur ses pas » pour prévenir le concierge. L’épisode du rat lui paraît suspect car il semble qu’il habite dans des quartiers bourgeois où les rats sont tués par les concierges des immeubles.
Ici commence alors la thèse peu construite du concierge. L’auteur minimise l’avis du docteur avec le mot « seulement » employé en comparaison, « tandis