L.A.1 - De la non supériorité des Européens, Essais, Livre III, Montaigne, 1588
“Notre monde vient d’en découvrir un autre [...] des calamités si lamentables !”

Montaigne : 1533 - 1592

Michel Eyquen
Education humaniste
Il se lit d’amitié avec Etienne de la Boétie qui le forme au Stoïcisme
Ses voyages à travers l’Europe (1580 - 1581) le conduisent à une réflexion sur la diversité des coutumes et la notion de civilisation

Les Essais :

107 chapitres en 3 livres
Publiés en 1580, 1588 et 1595
C’est une autobiographie : “Je suis moi-même la matière de mon livre” - “C’est moi que je peins”
C’est aussi une réflexion sur l’Homme en général : “Tout homme porte la forme entière de l’humaine condition”
Œuvre marquée par le Scepticisme : ni l’imagination, ni la raison ne permettent à l’homme d’accéder à la vérité : les connaissances humaines sont donc fragiles : “Que sais-je ?” → devine adoptée par Montaigne qui est hostile à toute affirmation dogmatique.
Montaigne ne s’enferme pas dans le doute, il pratique un art de vivre fondé sur la tolérance, la réflexion, et l’acceptation de l’adversité.
Il prône la tolérance et dénonce les atrocités des guerres
Il manifeste un très grand intérêt pour la formation et l’éducation de l’enfant, ses idées sont exposées dans le chapitre : De l’Institution des enfants.

Quelques citations de Montaigne :
“Il faut voyager pour frotter et limer sa cervelle contre celle d’auteurs”
Mieux vaut “une tête bien faite” [qu’une] “tête bien pleine”.
“Un honnête homme, c’est un homme mêlé”
“Que sais-je ?”
“Il n’y a que les fols(=fou) certains et résolus” → Seuls les fou sont sûrs de ce qu’ils savent.

Stoïcisme :
Doctrine philosophique de Zénon qui prône le courage et la force d’âme pour supporter les épreuves de la vie. Le bonheur est dans la vertu et l’acceptation du malheur et de l’adversité

Scepticisme :
Doute méthodique pour arriver à la vérité.

Épicurisme :
Doctrine philosophique du philosophe