CAndide chapitre 6 commentaire littéraire
1646 mots
7 pages
Candide paraît en 1759. Cet ouvrage fait partie de la lignée des contes philosophiques que Voltaire écrit comme Micomégas ou Zadig. A travers des histoires irréelles, l’auteur nous délivre une vision sur son monde et son époque. La forme de l’apologue imaginaire lui permet d’éviter une censure pointilleuse et lui permet de plaire au lecteur avant de l’instruire par ses réflexions. Le chapitre raconte avec une tonalité ironique une cérémonie, un autodafé dont Candide et Pangloss sont les involontaires victimes. Nous comprenons vite les objectifs de Voltaire qui sont la lutte contre l'intolérance, la dénonciation de la superstition et la dénonciation de l'optimisme. Un autodafé est une cérémonie où l'on brûlait les hérétiques. L'inquisition est un tribunal religieux ou l'on proclamait les autodafés. Il serait intéressant de se demander comment Voltaire dénonce-t-il le pouvoir ecclésiastique ainsi que la superstition dans cet extrait ? Après nous être attardé sur le récit ironique d'un événement tragique, nous aborderons la dénonciation violente de l’intolérance religieuse et de la superstition ...
Tout d’abord, nous avons affaire à une narration, un cout récit argumentatif, une histoire contée en plusieurs étapes. les événements se succèdent de façon logique...Le premier paragraphe rapporte les décisions prises par l'Inquisition, tandis que le second raconte ce qui en résulte (l'autodafé).Dés le premier paragraphe représentant la situation initiale, les verbes sont à l’imparfait ( avait, avaient ). Ce temps permet la présentation de la situation. On observe la présence d’indices spatio-temporels ainsi que des informations sur le récit : « Après le tremblement de terre », ce qui représente le moment; « Lisbonne », ce qui représente le lieu ; « Les sages du pays, l'université de Coïmbre », représentent les personnages et enfin « autodafé », ce qui représente le sujet...On retrouve ensuite, les péripéties tout au long du second paragraphe. L’adverbe « 'en