Candide
Introduction :
Candide (dans son titre complet Candide ou l’optimisme) est un conte philosophique de voltaire, publié anonymement pour la 1ere fois à Genève en 1759. En 1761, Voltaire ajoute dans la seconde édition que ce conte (soi-disant) traduit de l’allemand, d’apres l’œuvre d’un certain docteur Ralph. Ce livre connait dès sa 1ère publication un tres grand succès auprès des lecteurs, moins auprès des critiques qui considèrent peu ce conte qu’ils voient comme une œuvre mineure et sans importance.
Cette œuvre tient donc à la fois d’un conte (par le héro éponyme, qui vient du latin « candidus » qui signifie blanc et qui symbolise son innocence), de l’essai philosophique par les idées qui y sont discutées (notamment la philosophie de Leibniz), mais aussi du roman d’apprentissage par le développement tout particulier de l’évolution intrinsèque du personnage principal au fil du récit. C’est pourquoi on utilise habituellement l’appelation « conte philosophique » pour désigner le genre de Candide.
Au moment où Voltaire écrit Candide, il est marqué par 2 évènements historiques récents qui l’ont profondément ébranlé dans ses convictions philosophiques : il s’agit du tremblement de terre de Lisbonne et la Guerre des 7 ans. Après tous ces terribles évènements, il doute de la providence divine et de la bonté de Dieu. Dans son Essai sur l’histoire générale datant de 1756, il écrit « Presque toute l’Histoire est une suite d’atrocités inutiles. »
Présentation du texte A la fin du conte, Candide prend une décision qui engage la vie de toute la petite communauté : il décide de vivre en quasi autarcie et de composer ainsi une sorte de microcosme dans lequel chacun trouvera sa place et son équilibre. L’épilogue du conte est consacré à cette installation, présentée en détail par le narrateur, qui souligne l’évolution ou la stagnation des personnages principaux. Le conte se termine sur une série d’enseignements relatifs à une certaine forme de sagesse,