Commentaire Véritable symbole des Lumières, il prônera tout au long de sa vie ses valeurs (libéralisme, déisme, humanisme...). Candide ou l'optimisme est son œuvre principale. Publié en 1759, c'est un récit fictif où Voltaire se moque d'un courant philosophique où l'on magnifie l'optimisme. Le passage que nous allons étudier se trouve dans le chapitre IV intitulé « Comment Candide rencontra son ancien maitre de philosophie, le docteur Pangloss, et ce qui en advint ». Dans ce passage nous assistons au retrouvailles entre Candide et Pangloss. Ce dernier se trouvant dans un piètre état. Nous étudierons tout d'abord les trace d'ironies présentent dans le dialogue entre Candide et Pangloss. Puis le récit des aventures de Pangloss. Pour finir nous verront comment le déterminisme et les pensées de l'époque sont représentés dans ce passage et si ils y sont prônés ou au contraire condamné. Ce passage repose sur le dialogue entre Candide, personnage principal et Pangloss, son ancien maître de science. Nous prouverons tout d'abord le comique et l'ironie du discours. Premièrement nous retrouvons les marques d'énonciation : « je » et « m'a », ainsi que la présence de deux interlocuteurs : « dit Candide », « Pangloss répondit ». Nous sommes donc bien en présence d'un dialogue. Mais en quoi ce dialogue est-il comique? Ponctué par les interjections « Hélas! » et « Ô » répétées à plusieurs reprises, le dialogue tourne au mélodrame. Le parallélisme entre les répliques des deux personnages est flagrant : « Hélas! dit l'autre », « Hélas! Dit Candide » et « Ô mon cher Candide » et « Ô Pangloss ». Ce parallélisme provoque un effet comique. Comme si Candide se moquait de Pangloss en reprenant ses propos. Nous retrouvons ensuite les multiples métaphores de l'amour en début de dialogue : « le consolateur du genre humain », « conservateur de l'univers », « l'âme de tout être sensible » « cet amour, ce souverain des cœurs », « cette âme de notre âme ».