Candide
Le narrateur se moque ironiquement de la guerre tout au long de sa description et en jouant avec les mots. D'après cette citation :'' Rien n'était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées.", cette gradation ne se retrouve jamais dans une description de guerre. Ces qualités servent souvent à caractériser un beau portrait. Donc, en intensifiant l'adverbe si devant chaque adjectif, ceci montre l'ironie du narrateur sur la guerre. De plus, le narrateur parvient à rire de la guerre en montrant que : " les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie..." En effet, en associant ces outils à un ensemble de sons agréable, il décrit la guerre telle qu'une cérémonie musicale. Tandis que la guerre met l'accent sur la peur et la violence. Le narrateur jumèle le mal et le bien, ce qui fait en sorte la création de cette moquerie envers la guerre. De plus, vers la fin de l'extrait, d'après la description du narrateur, Candide commence à réaliser la réalité de la guerre. ''jambes coupé", ''membres palpitants, des ruines, le champ lexicale de la brutalité