Capital humain
Au sens large le capital humain peut prendre en compte la santé psychologique, physique et mentale, et certaines catégories morales : motivation, comportement, persévérance.
Il se constitue dans le cadre d’activités formelles d’enseignement et de formation, d’apprentissage sur le lieu de travail, de contacts informels avec autrui, par un travail de formation personnelle autodirigée.
Le capital humain peut être évalué par rapport à des compétences cognitives acquises, des savoirs, mais également des capacités non cognitives, des comportements, qui peuvent être modifiées par l’apprentissage.
Le capital humain se développe dans des cadres culturels précis. La formation, l’acquisition de connaissances et de qualifications se déroulent tout au long de la vie en différentes occasions : famille, structures d’accueil de la petite enfance, activités formelles de formation, lieu de travail, réseaux professionnels, de manière informelle dans la vie de tous les jours.
Si le concept de capital humain, que l'on peut définir comme « les capacités physiques ou intellectuelles d'un individu ou d'un groupe d'individus favorisant la production d'un revenu (Dictionnaire d'économie et de sciences sociales), est déjà présent chez des auteurs comme Smith, Marshall ou Marx, la théorie du capital humain proprement dite a été développée à partir des années 1960, par les prix Nobel Theodore Schultz (1979) et, pour l'essentiel, Gary Becker (1992), qui la synthétise dans son ouvrage "Human capital", paru en 1964. Tous deux ont par ailleurs été inspirés par l'idée d'Irving Fisher d'assimiler à un capital tout ce qui génère des flux futurs de