Censure au theatre du 18eme siecle
D’un point de vue politique, le premier souci des censeurs de se trop nouveau régime était de défendre « la nouvelle monarchie, le personne du roi, et le respect qui leur était du ». La peur des conspirations, le souvenir de l’attentat de Fieschi, le régime, peu sûr de lui car installer dans la violence, révolution et coup d’Etat, sujets forts à la mode chez les romantiques, font des thèmes suspects. Par exemple, les passages de Notre Dame de Paris où Hugo présente une parodie du pouvoir royal avec les mendiants de la cours des miracles sont supprimés. Autre sujet que les censeurs supportent mal : l’évocation des deux révolutions de 1789 et de 1830. Néanmoins, sans doctrines ni consignes précises, les censeurs passent de la plus grande sévérité à une indulgence quasi inconsciente, montrant une hésitation dont surent profiter les auteurs. La politique, la religion et la morale étant fort imbriqué pour les censeurs, leur tolérance se fait plus ou moins large. Bien que relativement sévère sur le manque de respect envers les églises et leurs représentation séculaires, ils se font tatillon dans tout ce