Introduction :

La cession de l’entreprise selon Gerard Cornu peut être définit comme étant la cession faite à titre onéreux, totale ou partielle, à un nouvel entrepreneur d’une entreprise soumise à la procédure du redressement judiciaire qui arrêtée par le tribunal à l’issue de la période d’observation dans un plan de redressement , comme l’une des modalités de survie de l’entreprise (seule ou accompagnant la continuation de celle-ci) a pour fin :
1-D’assurer le maintien d’activités susceptibles d’exploitation autonome et de tout ou partie des emplois qui y sont attachés( d’où, si elle est partielle, la nécessité de la faire porter sur un ensemble d’éléments de la faire porter sur un ensemble d’éléments d’exploitation qui forment une ou plusieurs branche complètes et, en tous les cas, la cession des contrats nécessaires au maintien de l’activité
2-D’apurer le passif ( d’où le règlement des créanciers par répartition du prix de la cession)

En effet, le terme transmission d’entreprise est utilisé chaque fois que son transfert est envisagé que ce soit à titre onéreux (la cession proprement dite), ou à titre gratuit (succession, donation). Celui de cession étant réservé à « la vente » de l’entreprise quelque soit ses acheteurs : personne physique, société, groupe de sociétés, salariés…et quelque soit ses modalités. La cession d’entreprise est une opération complexe pour deux raisons :
La première est qu’elle est une opération économique, financière et sociale, dont la réalisation demande un temps assez long, découpé généralement en plusieurs phases : la préparation de la cession ( aussi bien pour l’acheteur que pour le vendeur), la réalisation de la cession et soit l’harmonisation des entreprises si l’acquéreur est un groupe de société ou une autre entreprise, soit la prise de possession et la réorganisation de l’affaires si l’acquéreur ne possède pas déjà l’entreprise. Il est donc tt a fait nécessaire de bien organiser la