Le roman de Jean-François Dauven « Ceux qui marchent dans les villes », est un recueil de dix récits courts. Chaque récit correspond à une ville d’Europe, le lecteur peut alors découvrir neuf villes connues (Lisbonne, Rome, Bruxelles, Marseille, Prague, Londres, Oviedo, Séville et Paris), ainsi qu’une ville imaginaire, Portosera, que l’auteur situe entre la frontière de la France et de l’Italie. Ces dix histoires caractérisent l’âme de la ville à laquelle elles correspondent, toutes ces histoires se déroulent au même moment, lors d’un été caniculaire. Bien qu’à priori les récits courts n’ont aucun lien entre eux, le lecteur découvrira au fil de sa lecture la subtilité de l’écriture de Jean-François Dauven ainsi que se qui unit les différentes histoires. Le roman « Ceux qui marchent dans les villes » commence par la découverte de la ville de Lisbonne, Juliao, portugais de 57 ans, est un guitariste vivant en colocation au Portugal avec Jérôme, jeune français. Jérôme qui est arrivé depuis peu au Portugal, s’est improvisé le métier de guide touristique. Jérôme, dans le but d’aider son colocataire et ami, poussera se dernier à déclarer sa flamme à Argentina, chanteuse d’une cinquantaine d’années dans le même groupe que Juliao. Celui-ci n’acceptera qu’à une seule condition, que Jérôme parte rejoindre sa petite amie Marie à Paris. Jérôme avait pris la décision de quitter Paris et de fuir Marie, pour la protéger des fraudes qu’il avait commises en France. Ne pouvant oublier cette dernière, il lui écrit chaque jour des lettres. Ce récit court se termine lorsque Juliao prend la décision d’avouer son amour à Argentina et quand Jérôme est en la possession d’un billet d’avion en direction de Paris. La ville suivante que le lecteur aura la chance de découvrir est Rome, dans ce récit, le lecteur découvrira la vie de Salvatore, directeur de la Romana, qui a perdu goût à ce qu’il aimait depuis le départ de sa femme Myriam. En effet, depuis cette perte affective, Salvatore gourmand