Analyse du poème : « XCIII. L’âme du vin ».

- Il s’agit d’un poème de Charles Baudelaire, tiré du livre « Les Fleurs du Mal », du passage « Le Vin ».
- Il est composé de 6 quatrains d’alexandrins. Les rimes sont croisées et alternées féminines et masculines.
- Tout au long du poème, le vin est personnifié (désigné comme une personne) car il chante et il parle.
- Il est le narrateur (en "je"), le récepteur est le buveur.

• Première strophe :
Au vers 1, on a comme un début de texte narratif (le reste du poème est entre " ") avec un verbe à l’imparfait, qui introduit « un soir » comme si c’était un moment adéquat pour boire.
Ici, c’est le vin qui parle, et il a une âme.
Le vin apprécie son buveur, on le voit avec « cher » mais en même temps il le juge avec « déshérité » (une perte de quelque chose, ce serait peut-être une raison de boire)(ou peut-être de Dieu, donc il vit dans le pêché, la souffrance).
Au vers 3, on a « sous ma prison de verre », ça représente la bouteille en verre dans laquelle il est.
Au vers 4, le vin « pousse un chant plein de lumière et de fraternité », la lumière représenterait l’espoir (de sortir de cette bouteille par exemple), et la fraternité donne un esprit fraternel avec le buveur.

• Deuxième strophe :
Ici, le vin a toujours la parole.
Il est conscient que planter et entretenir une vigne, c’est dur, on le voit au vers 5.
Au vers 7, le vin est reconnaissant envers les hommes qu’on lui ai donné la vie et l’âme et il exprime par une négation qu’il sera bienfaisant au vers 8, en disant « Mais je ne serais point ingrat ni malfaisant ».
La colline en flamme évoquerait une colline exposée au le soleil toute la journée.
On a le champ lexical de l’effort : « peine », « sueur ».

• Troisième strophe :
Au vers 11, il est dit une chaude tombe et au vers 12, on a froids caveaux. On a donc une antithèse : avec une mort chaude et une vie froide (alors que ce serait plutôt l’inverse).
Le vin fait des mouvements et a des