CHP APS Rapport
Productions
Vin d’orange
Confitures
de figues
Pâtes de fruits
Ventes
102 960
Coût de revient
67 615
Résultat
35 345
44 415
53 781
– 9 366
361 260
311 192
50 067
La perte réalisée sur la confiture de figue ne doit pas conduire à prendre des décisions trop hâtives : est-il possible d’augmenter le prix de vente d’au moins 7 € par carton, c’est-à-dire de
0,29 € par pot de 250 g de confiture ? L’abandon de cette production ne serait pas forcément une bonne solution car une partie des coûts se reporteraient sur les deux autres productions.
On notera également la très bonne performance sur le vin d’orange. Est-il possible, en raison de la marge importante dégagée, d’augmenter la production et les ventes de ce produit ?
Les travaux réalisés sont légèrement faussés par l’absence de comptabilité de gestion avant cette période : en particulier, les évaluations des stocks initiaux ne sont certainement pas très fiables ; en l’absence de calculs précis, ils n’incluaient certainement pas les charges d’approvisionnement, ce qui explique d’ailleurs les importantes différences que l’on a pu constater sur certains stocks.
Au niveau de la méthodologie adoptée, la répartition des charges indirectes peut quelquefois prêter à discussion, de même que le choix des unités d’œuvre. Par exemple, les achats de sucre, de figues ou de vanille supportent certainement des coûts de transport bien plus élevés que les fruits recueillis sur place ; de même, la fabrication du vin d’orange ne requiert que peu de d’énergie par rapport aux deux autres productions, mais la répartition des charges indirectes n’intègre pas ce facteur, puisque l’on a choisi l’heure de main d’œuvre directe comme unité d’œuvre.
En conclusion, les