Citoyenneté années 60 à nos jours
Pas une semaine sans qu’on entende parler d’acte de violence dans les rubriques des faits divers de nos différents journaux, les élections qu’elles soient municipales ou présidentielles font apparaître des taux d’abstention assez élevés et plus particulièrement chez les jeunes. Ces éléments de notre vie quotidienne font référence à ce qu’on appelle la citoyenneté. L’école n’échappe pas à ces faits et nombreux sont les actes de violence entre élèves ou contre les professeurs, manque de respect des règles des établissements, manque d’intérêt pour les élections des représentants dans l’école. Il apparaît alors qu’il est nécessaire d’éduquer les élèves pour les rendre plus citoyens. La citoyenneté peut se définir comme un ensemble de droits et de devoirs que chaque membre de la cité doit appliquer pour permettre une vie en communauté qui correspond aux lois de la nation, en particulier aux valeurs de la république, liberté, égalité, fraternité. Cela renvoie alors au devoir de respecter les autres, ou encore au droit d’assumer sa responsabilité. Il faut s’intéresser à l’intérêt d’éduquer, d’apporter des contenus d’enseignement sur cette citoyenneté dans l’école, nous allons donc tenter de définir à des moments donnés de l’histoire en quoi la nation a besoin qu’on éduque des élèves citoyens. Il faut comprendre si c’est une nécessité propre à la discipline, propre au système éducatif ou alors une volonté politique face à un contexte social. On ne pourra apporter une réponse qu’en s’intéressant au contexte qui entoure l’école pendant les époques étudiées. Il faut alors déterminer à un moment donné ce qu’on juge comme un comportement de citoyen, il s’agit alors ici d’une représentation de l’élève à former, on définira la représentation comme une « forme de connaissance socialement élaborée et partagée ayant une visée pratique