Clonage thérapeutique
Des recherches élaborées ont abouti à la concrétisation de ce concept révolutionnaire qu’est le clonage. Longtemps considéré comme une utopie, un rêve, de la science-fiction, le clonage connaît des avancées considérables. Son étymologie provenant du mot anglais clone, lui-même venant du mot grec « klon » signifie « jeune pousse » ou encore « rameau ». Ce mot est utilisé pour la première fois en 1903 sous la plume du botaniste anglais H.J.Webber. De nos jours, « cloner » signifie le fait de reproduire à l'identique une cellule ou un individu à partir de son ADN sans faire intervenir la sexualité : c’est donc une reproduction asexuée. Il existe deux types de clonage : le clonage thérapeutique et le clonage reproductif. Ces deux types de clonage font couler beaucoup d’encre et de salive parce que les techniques actuellement utilisées manipulent l’ADN, identité génétique des êtres vivants. Des lois sont mises en place pour canaliser cette nouvelle technique. Mais tout ce qui est légal n’est pas forcément moral. Ce qui pose donc un problème d’éthique : doit-on ou non autoriser le clonage thérapeutique et le clonage reproductif ?
Cette problématique nous amène dans un premier temps à explorer de manière détaillée la genèse