Colonisation et racisme
L’Europe conquiert le monde pour trois raisons principales, on veut découvrir les endroits jusqu’alors inconnus, s’enrichir par le biais du commerce et rependre sa religion outre-mer. En somme, on suit l’exemple des empires précédents. L’Europe colonise donc le monde et tout particulièrement l’Afrique, dans notre article, avec la philosophie des trois C (Civilisation, Christianisme et Commerce). L’auteur de cette dernière se nomme David Livingstone, un explorateur et missionnaire protestant de nationalité britannique.
Une idée de supériorité s’installe peu à peu dans les esprits des colons. À cette idée, on cherche des justifications scientifiques, cet ainsi qu’une « anthropométrie officielle » se développe. On veut classer « les races » à tout prix. Les encyclopédies et Larousse en tête, établissent toute une liste de caractéristiques pour chaque ethnie. Pour les colons, les Nègres appartiendraient à une espèce différente, vouée à l’esclavage. Au travers de ces idées bien ancrées dans les esprits, interviennent les métis. C’est une situation très délicate qui pose d’énormes problèmes. On ne peu les classer ni d’un côté ni de l’autre. Autrement dit, ils ne sont pas les bienvenus chez le blanc et sont repoussés par les noirs.
En 1942, on constate plus de 4000 métis habitant sur le territoire congolais. Aux yeux des colons, ils sont définits comme « des gens fragiles qui pourraient retomber dans le noir ». Cette citation nous illustre bien l’état des mentalités coloniales. Bien que le racisme existait avant la colonisation, il s’est toutefois, développé avec elle. On considère les africains comme des êtres incapables. C’est pourquoi, on dénigre leur culture, leur religion, leur façon de travailler et même leur art. Parfois, les colons notent un trait de ce qu’ils appellent « civilisation » chez les africains. Alors, ils en déduisent qu’ils ont été influencés par le monde oriental ou occidental déjà passé par ici. Puisqu’ ils ne