Comment les march s imparfaitement concurrentiels fonctionnent
La concurrence pure et parfaite est un modèle. Les marchés, dans la réalité, s’éloignent plus ou moins des conditions de cette concurrence. L’atomicité du marché n’est pas respectée dans les situations d’oligopoles (quelques offreurs face à de nombreux demandeurs) ; l’oligopole étant la structure de marché la plus courante que l’on observe par exemple dans les domaines pharmaceutique, automobile, de réseaux sociaux… (document 4). Le duopole est une forme d’oligopole composée seulement de 2 offreurs (exemple de la construction d’avions). Le monopole, quant à lui, est un marché sur lequel 1 seul offreur fait face à une multitude de demandeurs (production d’armes, de diamants, de timbres…) (document 1).
L’existence d’un monopole peut être liée à une décision étatique (c’est le monopole légal), à la détention d’une technologie innovante (c’est le monopole technologique) ou à des conditions de production telles qu’un seul producteur peut être rentable sur le marché (c’est le monopole naturel) (document 1).
* Les conséquences de l’existence de marchés imparfaitement concurrentiels
Sur les marchés monopolistiques et oligopolistiques, les entreprises disposent d’un pouvoir accru. En conséquence, les prix sont plus élevés que sur un marché concurrentiel et les quantités échangées sont moindres (document 2).
Pour autant, la concurrence n’est pas complètement absente et ce pouvoir n’est pas absolu. Chaque entreprise en situation d’oligopole doit tenir compte des comportements de ses quelques concurrents. L’arrivée potentielle d’un autre offreur sur le marché peut contraindre un monopole dans ses décisions à condition que la libre entrée sur le marché soit respectée.
Par ailleurs, l’ouverture de secteurs jusqu’alors protégés de la concurrence n’a pas toujours produit les effets attendus. Si la libéralisation des télécommunications a bien fait baisser les prix, il n’en est pas de même dans l’énergie ou les