Commentaire – agrippa d’aubigné les tragiques issue de les fers
Les Tragiques issue de Les Fers
Introduction : A l’époque où le goût baroque règne sur une grande partie de la littérature Française, des poètes comme Jean de Sponde, Antoine de Saint Amont ou Théophile de Vian n’hésitent pas devant les comparaisons fortes. En effet, ceux là sont sensibles à la confusion, à la vanité du Monde. Dans Les Tragiques issue de l’œuvre Les Fers, ainsi que dans tous les autres textes de ce mouvement, la mort est avant tout un spectacle. La Saint Barthélemy est un massacre donc une grande scène où la cour et Charles IX assiste à la mort des protestants … Tout cela caractérise donc la littérature baroque. Nous pouvons donc nous demander, comment Agrippa d’Aubigné dénonce t-il l’horreur de cet évènement, ainsi que son déroulement. Nous pourrons dans un premier temps étudier l’évocation de la Saint Barthélemy dans le texte ainsi que la satyre de l’auteur concernant cet évènement.
I/ Evocation de la Saint Barthélemy
1) La violence omniprésente
Tout au long de cet extrait, Agrippa d’Aubigné dénonce dans un premier temps le pathétique de cet évènement en présentant directement le Louvre comme un lieu de violence: « Le Louvre retentit, devient champ de bataille (…) ». Les protestants sont massacrés par les catholiques, ils sont définis comme les meurtris ou les martyres. Dans une grande partie de l’extrait, le registre pathétique montre bien la stupidité de ce massacre. L’auteur cherche aussi à affaiblir cette idée de violence en utilisant le procédé des euphémismes comme au premier vers : « (…) on travaille » ou au vers 24 : « (…) Giboyait aux passants trop tardifs à noyer » pour dire que l’on massacre des humains ou encore au vers 14 : « (…) D’elles mêmes tomber, pensant avoir éteinte » … D’autre part, l’auteur montre par « Le ciel fume de sang et d’âmes » l’horreur régnant à Paris ( qui représente ici la France ) à ce moment là mais aussi la personnification de celle-ci, par rapport à un