commentaire : Alfred de MUSSET (1810-1857), Lorenzaccio (1834), act IV, scène 9
Lorenzo démarre sont monologue au discours indirect ce qui montre bien qui met en place son plan pour mettre au point l’assassinat d’Alexandre. « Je lui dirait » ce discours indirect sera présent tout au long de son intervention. « J’emporterais la lumière » « je passerai » de plus ce monologue est composé De phrases brèves, souvent nominales et de nombreuses répétitions et exclamations : « Pauvre fille ! », « Pauvre Catherine ! », « Que ma mère mourût de tout cela », etc. aussi Par la présence des tirets, ce monologue ressemble à un dialogue. En réalité, Lorenzo se parle à lui-même. Il utilise sa tante Catherine pour parvenir à ses fins, « une femme vertueuse » ainsi que son ami Scoronconcolo. Il s’imagine alors la scène « je passerais le second pour entrer ; il posera son épée là, ou la, oui sur le canapé » tout est organisé dans les moindre détails « quand à l’affaire du baudrier à rouler autour de la garde, cela est aisé. Lorenzo utilise le présent ce qui donne une projection direct dans ce qu’il imagine être le meurtre d’Alexandre « Scoronconcolo est enfermé dans le cabinet. Alors nous venons, nous venons ».
Cependant Lorenzo hésite, Le mélange des temps verbaux traduit l’agitation du personnage : le futur (répétition du meurtre) : « je lui dirai », « j’emporterai », « j’irai droit au cœur ; il se verra tuer », « je passerai », « il posera ». Le présent (présent de narration, présent de vérité générale), le conditionnel, le passé composé et l’imparfait. Ainsi Musset veut traduire l’anxiété de son héros avant le crime qu’il va commettre. Son discours désordonné est en fait le reflet de son délire intérieur. Lorenzo est en totale opposition avec le héros classique qui monologue car il extériorise son angoisse. Les phrases interrogative sont aussi la preuve que celui-ci n’est pas encore sur de lui « quel motif de croire à ce meurtre ? » (Périphrase) « Couché, assis, debout ? » il est désorienté « il