Commentaire composé extrait le testament français, andreï makine
Dans ce texte, cette ville magique et majestueuse semble donc sortir de terre et se présenter aux yeux des deux enfants.
La domination de la perception visuelle de Paris par les enfants est évidente. Ceux-ci, lors du récit de leur grand-mère, se mettent à observer tout les détails du décor nouveau et magique qui les entoure. Le champ lexical de la vue ainsi que les nombreux verbes renvoyant à la vision en témoignent. En effet, la présence de mots comme « yeux » (ligne 5), se rapportant au champ lexical visuel, prouvent que les enfants, captivés par l’apparition de cette ville, sont ébahis et ne peuvent plus détacher leur regard de celle-ci. De plus, les verbes de perception visuelle éparpillés tout au long de l’extrait («écarquillons » ligne 5 ; « essayant de voir le plus de ciel possible » ligne 5 ; « nous discernâmes ce miroitement pâle » ligne 9 ; « nous scrutâmes l’obscurité » ligne 11 ; ou encore « Nous voyions » ligne 15) montrent que le narrateur et sa sœur regardent et analysent le paysage nouveau qui s’offre à eux pendant le récit de leur grand-mère : ils sont attentifs au moindre détail, remarquent chaque nouvelle apparition, « scrut[ent] l’obscurité » (ligne 11), « discern[ent] [un]