Commentaire de de l esclavage des nègres

1585 mots 7 pages
Commentaire de de l’esclavage des nègres.
I. L’ironie est utilisée pour donner à entendre la voix de l’autre
Montesquieu fait le choix, plutôt que de dénoncer la barbarie des esclavagistes et la pensée qui la sous-tend, de laisser la parole à l’autre pour mieux montrer l’ineptie de son raisonnement. Le texte est ainsi dominé par l’ironie qui invite à une lecture à rebours de l’argumentaire proposé.
A. L’introduction d’un double discours
Si, Montesquieu choisit l’ironie, il indique néanmoins dès le début du texte sa stratégie en utilisant une proposition hypothétique introduite par si ainsi que le conditionnel : « si j’avais à soutenir le droit que nous avons eu de rendre les nègres esclaves, voici ce que je dirais ». Il souligne alors immédiatement le fait qu’il invite le lecteur à un renversement de perspective.
Par ce choix, il évite toute mauvaise compréhension du lecteur, qui est le danger majeur de l’ironie.
De plus, le choix du pronom personnel « on » est également significatif à plus d’un titre. Il désigne, en premier lieu, les esclavagistes mais du fait d’une désignation floue, il invite à considérer qu’il attaque aussi ceux qui cautionnent, ou même qui ferment les yeux sur cette pratique inhumaine. L’utilisation de ce pronom permet d’attaquer le plus grand nombre possible de façon anodine.
Nous voyons donc que dès la première phrase du texte, Montesquieu fait preuve d’une certaine virulence implicite puisqu’il remet en cause l’esclavage et ceux qui la pratiquent ou la tolèrent sans attaque directe.
Cette première impression est ensuite confirmée tout au long du texte par le ton faussement désinvolte et léger qu’il emploie pour parler de pratiques extrêmement violentes et sérieuses.
B. Une argumentation absurde
Nous allons voir point par point que Montesquieu nous donne à voir une suite d’arguments plus fallacieux les uns que les autres, mais avant même d’en venir aux arguments eux-mêmes, il est évident que la construction et l’agencement du texte n’est

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