Commentaire de la lettre à christine de suède du 20 nov. 1647 de descartes
Né en 1596, le 13 mars ; philosophe, mathématicien, physicien, René Descartes est un personnage d’influence majeure dans l’histoire de la philosophie et des sciences. Fondateur du cogito donnant l’élan à la philosophie moderne, il est aussi partisan du mécanisme, appliqué à la physique et à d’autres sciences. D’un point de vue métaphysique, c’est un penseur dualiste, où l’être humain se partagerait en deux substances : un corps sensible et une âme spirituelle. Il élaborat de nombreuses principes célèbres, dont le doute méthodique, la preuve de l’existence de Dieu et bien d’autres encore, qui sont toujours discuté aujourd’hui. Représentant d’une certaine notoriété, dans les sciences et dans la philosophie, il va durant les dix dernières années de sa vie, correspondre par courrier, avec la princesse Élisabeth de Bohême et la reine Christine de Suède, cela afin de parfaire leurs savoirs. Invité par la reine Christine de Suède afin de lui faire étudier chez elle, Descartes mourra dans sa demeure royale, en Suède, le 11 février 1650. Le texte présentement commenté, est une lettre destinée à Christine de Suède, écrite le 20 novembre 1647, où Descartes, selons la demande de la reine, expose son opinon sur le souverain bien et la conception que pouvaient en faire les anciens. Cette lettre, étant un écrit de la fin de sa vie, elle regroupe de nombreux thèses, que Descartes a déjà démontrés dans des ouvrages plus anciens. Or le problème principal que pose l’auteur dans ce texte de philosophie moral, est de savoir en quoi consiste le souverain bien. et qu’est ce qui rassemble en cette conception, deux autres d’origine antique, traitant elle aussi le souverain bien. Ceci va donc l’amener à développer ce qu’est la meilleure conduite à adopter pour un usage optimal de la volonté, ainsi que les biens qui en découlent afin d’atteindre le souverain bien. Il montrera ensuite, comment sa conception du souverain bien