Commentaire de texte de pascal

1742 mots 7 pages
Le « moi » venant du latin : ego désigne classiquement une réalité invariable et permanente qui, par-delà les caractéristiques et les changements accidentels constituerait l'individu, le sujet ou la personne que nous sommes. La conscience suffit-elle alors à définir le « moi » ? Ou bien implique-t-il également d'autres dimensions de mon être ? Nous savons depuis Descartes qu'il est impossible de douter de notre existence. En revanche, la connaissance de ce que nous sommes apparaît plus difficile. Mais qu'est-ce que le moi, indépendamment de toutes ses affections particulières ?
Que reste-t-il du moi lorsque j’en ai ôté toutes les qualités accidentelles dont je puis être porteur ?
Telle est la question que Pascal pose dans ses Pensées, à la recherche de ce qui en chacun de nous dépasse les particularités individuelles et qui constitue la substance même de notre être. L'enjeu de cette question est situé dans la perspective de l'amour ce qui renvoie à une seconde question : qu'aime-t-on lorsqu'on dit aimer une personne ? En procédant selon une méthode par élimination successive, Pascal montre d'abord qu'on ne saurait déterminer la personne par ses qualités et montre ensuite que ce n'est pas d'avantage dans l'abstraction de la substance que se situe le moi, ce qui rend notre problème aporétique. Mais la perspective Pascalienne est-elle sans présupposé ?

" Un homme qui se met à la fenêtre pour voir les passants, si je passe par là, puis-je dire qu'il s'est mis là pour me voir ? Non ; car il ne pense pas à moi en particulier. " Pascal commence par examiner les qualités physiques d'un individu. Le premier exemple est celui d'être " un passant " mais être passant, c'est être un individu quelconque, banal, qui ne se distingue pas des autres. C'est être un peu un" monsieur-tout-le-monde ". L'homme qui me regarde passer ne " le " voit pas. Il ne le regarde pas comme un être " particulier ", « diffèrent ». Ce passage à pour rôle de montrer que le moi ne se situe pas

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