Commentaire du chapitre 1 de candide de voltaire
Voltaire se moque principalement de la vision optimiste du monde dont faire preuve le philosophe Leibniz à travers le personnage de Pangloss, mais également de Candide et Cunégonde, et se sert de différents personnages afin de critiquer la noblesse et plus largement la société d'Ancien Régime.
En effet la doctrine philosophique optimiste de Pangloss est caricaturée et exagérée grâce à l'utilisation de l'ironie. Voltaire utilise donc de nombreuses hyperboles (« ce meilleur des mondes possibles » (l.29) « le plus beau des châteaux » (l.30) « la meilleure des baronnes possibles » (l.31) « la meilleure fin » (l.34) « le plus grand philosophe de la province, et par conséquent de toute la Terre ») qui tournent cette philosophie au ridicule, et le nom même de la matière philosophique qu'enseigne Pangloss est ridicule par sa longueur et par les mots choisis : " Pangloss enseignait la métaphysico-théologo-cosmolonigo-logie " (l.27). On remarque aussi que Pangloss inverse systématiquement les rapports de causalité : "Remarquez bien que les nez ont été faits pour porter des lunettes ; aussi avons-nous des lunettes. Les jambes sont visiblement instituées pour être chaussées, et nous avons des chausses." (l.34 à 37). En fait, le nom même de Pangloss n'a pas été choisi au hasard : "Pan"