Commentaire du chapitre 5 de candide
Candide est un conte philosophique écrit par Voltaire, célèbre philosophe des Lumières. Lorsque Voltaire écrit Candide en 1759, trois ans après un terrible tremblement de terre qui a ravagé la ville de Lisbonne, il exprime son point de vue au sujet de l’optimisme. Pour ce faire, l’auteur met en scène un héros, Candide, qui découvre toutes les formes du mal au cours de ses aventures. Nous sommes ici au chapitre 5, Candide, le philosophe Pangloss et un matelot ont survécu à une terrible tempête en mer et viennent de s’échouer à Lisbonne. Nous verrons donc dans un premier temps le tremblement de terre à Lisbonne et le chaos généré, puis nous aborderons le sujet du matelot, triste représentation du comportement humain et enfin nous verrons la remise en cause de la Providence dans cet extrait.
Nous analyserons tout d’abord l’apparition du tremblement de terre à Lisbonne et pourquoi Voltaire le met en scène dans son livre. La locution « à peine » au début de l’extrait montre la rapidité de l’enchainement entre les catastrophes. Les éléments comme la terre « ils sentent la terre trembler », l’eau « la mer s’élève », le vent « des tourbillons » et le feu « de flammes » se déchainent contre Candide. Les conséquences du tremblement de terre sont énormes et personne n’est épargné : « trente mille habitants de tout âge et de tout sexe sont écrasés ». Pour montrer l’intensité des dégâts Voltaire utilise l’accumulation dans la phrase « les maisons s’écroulent, les toits sont renversés sur les fondements, et les fondements se dispersent ».
A travers cette peinture du chaos Voltaire commence à démontrer que l’Optimisme est ridicule face à de telles catastrophes qui ravagent le monde.
Dans un second temps nous verrons le comportement du matelot qui est la triste représentation de l’humain. Le matelot blasphème « jurant » et parait satisfait « sifflant ». Il tire bénéfice de la catastrophe « il y aura quelque chose à